« Le pain dans la grande guerre » (12)

Boulangerie fixe allemande…

Les six premiers mois de la guerre sur le front franco-allemand sont nommés « course à la mer ». C’est une guerre de mouvement qui se transformera à partir du début de 1915 en guerre de positions stationnaires et qui donnera naissance à la guerre des tranchées, dont l’un des lieux les plus tristement célèbres est Verdun.

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Le pesage de la fournée

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A Sedan, les pâtons au repos

Pendant ces quatre ans (1915-1918), les fours mobiles, dans de nombreuses zones de combat, ne sont plus de première utilité pour l’armée allemande. Il leur est préférable de construire des fours maçonnés dans des locaux déjà existants. Ces fours sont à l’abri des intempéries, la conservation des farines et du produit fini est facilitée, ainsi que le ravitaillement sur les zones de combat.

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Les fours maçonnés allemands  à la frontière polonaise

De plus, l’armée allemande se considérant comme occupante, construit en dur de nombreux édifices militaires sur les zones conquises, dont des boulangeries. De nombreuses tranchées allemandes sont construites en béton armé, et cela contrairement aux armées françaises, qui elles se placent comme des armées de reconquête, donc mobiles afin de repousser l’envahisseur à l’extérieur de ses frontières,  elles construisent donc des tranchées et édifices plus éphémères avec du bois.

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Compagnie de boulangers allemands

Le service allemand des subsistances utilisera bien sûr toutes les boulangeries industrielles situées dans la zone occupée.

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Pour acheminer le pain confectionné aux troupes, les transports ferroviaires sont très utilisés, contrairement à l’armée française qui, elle, est bien souvent contrainte d’utiliser les transports automobiles ou hippomobiles.

Laurent Bourcier, Picard la Fidélité, C.P.R.F.A.D.

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