Emile NAUDIN, Bourguignon la Fierté du Devoir.

Emile NAUDIN, Bourguignon la Fierté du Devoir. Troyes Saint-Honoré 1911.

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Emile NAUDIN est né le 23 mars 1880 à Verdun sur le Doubs (71), reçu à Troyes le jour de la Saint Honoré 1911 sous le nom de Bourguignon la fierté du Devoir.

Il sera secrétaire de la section du Ralliement des Compagnons du Devoir de la ville de Troyes en 1914.

Nous ne possédons pas ce jour d’autres informations au sujet de ce Compagnon.

Cette pomme de très belle et fine gravure semble avoir été vendu aux enchères..

Si un lecteur a plus d’information, elle sont les bienvenues…

 

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Photographie de groupe de la Saint Honoré de 1911 à Troyes, jour ou furent reçus Emile NAUDIN, Bourguignon la Fierté du Devoir et son frère de réception, Raoul CHARDIN, Champagne l’Ami du Progrès. Nous reconnaissons Madame GÉRARD (Marie-Céline Godret), seconde épouse de Champagne le Bien Estimé, (maries le 14 mars 1911). A sa gauche, Emile CHARDIN, Champagne la Fierté du Devoir, revêtu de sa couleur de Rouleur d’Honneur et médaille de Chevalier de l’Ordre de Maitre Jacques et du Père Soubise (Ralliement), frère ainé du jeune reçu. A sa droite, Emile SCHMIDT, Champagne l’Ami du Travail, Premier en ville, et Louis BERTRAND, Champagne Sans Reproche, Second en ville. Derrière la mère, de grande taille et veste claire, son époux, Ferdinand GERARD, Champagne le Bien Estimé du Tour de France. (Coll. Privée)

Le repas de cette fête du Centenaire de la naissance des Compagnons boulangers du Devoir, eu lieu a l’Hôtel de la Renaissance, chez Ferdinand GERARD, Champagne le Bien Estimé du Tour de France, père des Compagnons boulangers de Troyes.

En fin de banquet, au champagne, Emile SCHMIDT, Champagne l’Ami du Travail, Premier en ville, prononça le discours suivant qui fut selon la presse compagnonnique très applaudi (« Le Ralliement » 15 juin 1911) :

« Mesdames, Messieurs, Chers Compagnons et Aspirants,

Mes première paroles seront d’abord pour vous remercier de l’empressement que vous avez mis a accepter notre modeste invitation ; a venir, vous Mesdames, nous apporter  la grâce et le charme de vos attraits qui rehaussent nos fêtes et ,vous, Messieurs et chers Compagnons, nous montrer aussi  par votre présence, que votre pensée n’a pas oublie que nous Compagnons boulangers, fêtions aujourd’hui notre centenaire.

C’est en 1811 que les boulangers ont été reçus compagnons par les Compagnons doleurs . Pendant longtemps nous avons été en lutte avec les autres corporations  qui ne voulaient pas nous reconnaitre comme Compagnons. Depuis longtemps déjà, des compagnons dévoues, semant les idées d’alliance et de fraternité dans tous les corps d’états,  préparaient  le terrain d’entente, et a un moment donne les premiers groupements finirent par reconnaitre que nous pouvions exister comme Compagnons.

Depuis quelques années, les idées de Mutualité se sont réalisées ; toutes les corporations fraternisent ensemble et notre fête de ce jour en est le précieux témoin.

Nous sommes donc heureux de constater l’accord qui existe dans nos diverses  corporations  qui ont l’avantage de grouper patrons et ouvriers. Nous continuons nos traditions de mutualistes, et nous pouvons même revendiquer  le titre de premier mutualiste et de précurseurs du progrès, la fondation de nos sociétés datant de l’an 558, date reconnu exact au congres de Lyon, le 18 mai 1807.

C’est donc pour nous une joie sincère de voir que l’Union est durable parmi nos corporations et de voir autour de cette table plusieurs Compagnons de métiers différents, venus nous apporter leur entière et affectueuse sympathie. Je remercia les délègues Compagnons  de Montereau d’être venus nous apporter les marques les plus sincères de vraie fraternité et de leur amour pour le Devoir, toujours plus uni . Cette marque de profonde estime a notre égard sera précieusement gardée dans nos mémoires  et nous rappellera que la vrai fraternité n’est pas un vain mot.

Des circonstance malheureuses nous avaient laisse depuis longtemps une place vide dans nos banquets, notre mère n’existait plus. Notre Frère Gérard ayant pris une nouvelle compagne, nous avons le bonheur cette année de voir la place réserve occupée par notre nouvelle mère  a qui nous adressons l’assurance de nos sentiments les plus affectueux . Honneur et Gloire a notre nouvelle Mère.

Je termine en remerciant de nouveau, les dames, épouses de Compagnons, d’avoir assiste a nos fêtes, si dans la vie elle partagent nos joies comme nos peines, il est juste que, aux heures de plaisir , elles soient des nôtres.

Merci a vous, Messieurs les patrons de la boulangerie, d’êtres venus aussi nous apporter  votre bonne cordialité ; nous espérons que nos bonnes relations  continueront et vous pourrez toujours compter sur notre entier dévouement.

A vous, cher Compagnons de Montereau, merci de votre présence parmi nous, l’accueil si cordial, si fraternel, que vous nous avez donne a notre dernière visite, montre bien l’intimité sincère qui réunit  nos coeurs mutualistes.

Je leve mon verre a la sante et a l’union de tous les Compagnons et aspirants, a la sante de nos invites, a la presse a qui nous nous adressons jamais en vain . A tous, merci.

J’oubliais de vous présenter les nouveaux reçus :

Chardin Raoul, Champagne l’ami du progrès

Naudin Emile, Bourguignon la fierté du Devoir

Ils ont promis de toujours soutenir  haut et ferme les principes du compagnonnage».

Louis BERTRAND, Champagne Sans Reproche, né en 1886 à Bar sur Aude, reçu a Troyes à la Saint Honoré 1905, doyen de la Cayenne de Troyes en 1931, reçoit l’Echarpe d’honneur à la Noel 1932, se met en sommeil en 1935 , décède en 1937 à Troyes, est inhumé avec les Honneurs Compagnonniques.

Emile SCHMIDT, Champagne l’Ami du Travail, né le 10 décembre 1884 à Troyes, reçu à Troyes pour la Pâques 1909, Secrétaire de la section du Ralliement de Troyes en janvier 1921.Travaille en 1937 pour la maison Astra. Domicilié au 6 ou 23 rue Boucherat. Inhumé à Troyes, le 22 décembre 1939 avec les Honneurs Compagnonniques.

Ferdinand GERARD, Champagne le Bien Estimé du Tour de France est né en 1850 à Pont Saint Marie, reçu à Sens le jour de la Toussaint 1872, Chevalier de l’Ordre de Maitre Jacques et Soubise en janvier 1921 à Troyes.

Emile CHARDIN, Champagne la Fierté du Devoir, est né le 30 mai 1863 à la Chapelle Saint Luc (10), reçu à Troyes à la Noel 1902, Chevalier de l’Ordre de Maitre Jacques et Soubise à Troyes le 2 mai 1910. Président de la section du ralliement de Troyes en 1910-1914 également en 1920. Décédé en 1939.

Raoul CHARDIN, Champagne l’Ami du Progrès est né le 12 février 1869 à Lusigny sur Barse (10), reçu à Troyes à la Saint Honoré 1911.

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Laurent Bourcier, Picard la Fidélité, C.P.R.F.A.D.

Commentaires concernant : "Emile NAUDIN, Bourguignon la Fierté du Devoir." (3)

  1. Laurent Bourcier a écrit:

    Chers lecteurs,
    Une rectification, Ferdinand GERARD, Champagne le Bien Estimé du Tour de France n’est pas né en 1850, mais le 16 novembre 1851.

  2. Laurent Bourcier a écrit:

    Tres chers amis.
    Un fidele lecteur nous informe qu’une petite erreur c’est glissee dans la date de naissance d Emile Chardin, c’est en 1863 et non en 1862.

  3. Laurent Bourcier a écrit:

    Chers amis du CREBESC,
    Le compagnon patissier reste fidele au Devoir, Stephane Guerin, nous apporte quelques informations au sujet de Bourguignon la fierte du Devoir. En décembre 1911, celui ci est Second en Ville de la cayenne de Troyes; et d’Avril 1912 à Avril 1914, Premier en ville.
    Merci a lui pour ces precieuses informations.
    Laurent Bourcier, Picard la fidelite

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