Elle vendait des petits gâteaux.

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Elle vendait des petits gâteaux (1919) ;
Paroles de Jean Bertet, musique de Vincent Scotto.
Enregistrement de 1923 réorchestré ; Ce trouvant sur le disque
« Pathé aime le music hall »
Réédition de 1978.

Elle était pâtissière,
Dans la rue du Croissant,
Ses gentilles petites manières,
Attiraient les clients,
On aimait à l’extrême,
Ses yeux de puits d’amour,
Sa peau douce comme la crème,
Et sa bouche, un petit four,
Et du soir au matin,
Dans son petit magasin

Elle vendait des petits gâteaux,
Qu’elle pliait bien comme il faut,
Dans un joli papier blanc,
Entouré d’un petit ruban,
En servant tous ses clients,
Elle se trémoussait bien gentiment,
Fallait voir comme elle vendait,
Ses petites brioches au lait.

Un jour dans sa boutique,
Un vieux monsieur entra,
D’un petit coup oblique,
Vite, il la remarqua,
Pour parler à la belle,
Il choisit des bonbons,
« donnez-moi, Mademoiselle,
Un cornet de marrons »,
Et d’un petit air malin,
Il en prit deux dans sa main

Elle vendait des petits gâteaux,
Qu’elle pliait bien comme il faut,
Dans un joli papier blanc,
Entouré d’un petit ruban,
« Je vous offre », dit-il « mon coco »,
« Des marrons et mon coeœur chaud »,
« Coeœur chaud », dit-elle, « vous l’avez,
« Mais les marrons sont glacés »

Il s’assit à une table,
Pour manger un petit choux,
Elle se montra aimable,
Elle offrit un peut de tout,
Puis insista, coquette,
Pour qu’il prit du nougat,
Mais lui, hochant la tête,
Tristement répliqua,
« A mon âge, voyez-vous,
J’prends plus qu’du caramel mou »

Elle vendait des petits gâteaux,
Qu’elle pliait bien comme il faut,
Dans un joli papier blanc,
Entouré d’un petit ruban,
Le vieux lui faisait les yeux blancs,
Il sauçait en tremblotant,
Dans un verre d’eau et d’orgeat,
Une toute petite langue de chat

Y avait trois heures passées,
qu’il était assis la
Elle pensait, énervé.
Il ne partira pas,
Ne sachant plus que faire
Pour le dévisser du sol,
Elle lui dit, en colère,
« Mangez ces croquignoles »,
Il répond, d’un ton sec,
« Je n’aime pas les gâteaux secs »

Ah non,
Elle vendait des petits gâteaux,
Qu’elle pliait bien comme il fait,
Dans un joli papier blanc,
Entouré d’un petit ruban,
Elle lui dit, d’un petit air doux,
« Ben, mon cher monsieur, si vous
n’aimez pas les gâteaux secs,
Mangez donc de la merde avec »…

Barbara

Laurent BASTARD, nous apporte un complètement d’information :

Cette amusante chanson, dont on retient bien l’air, connaît une petite variante à la fin.

Au lieu de « mangez donc d’la m… avec », on trouve, moins crue, la formule :

« Mangez donc d’la aut’ chose avec. »

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