Boulangeries et boulangers au Maroc

En 1906, la Conférence d’Algésiras place le Maroc sous contrôle international et accorde à la France des droits spéciaux. À la suite du traité conclu entre la France et le Maroc le 30 mars 1912, pour l’organisation du Protectorat français dans l’Empire chérifien, le Nord et le Río de Oro sont attribués à l’Espagne, tandis que les régions centrales avec leurs villes principales et la côte atlantique où se situent les grands ports reviennent à la France.

Dans le système de protectorat, le sultan et le makhzen traditionnel sont maintenus, mais le pouvoir appartient en réalité au résident général et au haut-commissaire, qui représentent respectivement la puissance de tutelle française à Rabat et espagnole à Tétouan. Ce système est contesté par le mouvement national marocain à partir des années 1930, et surtout à l’issue de la Seconde Guerre mondiale.

L’ensemble du territoire marocain n’est soumis aux puissances coloniales qu’à l’issue d’une longue guerre de conquête, dite pacification du Maroc, qui s’échelonne de 1907 à 1934. De 1921 à 1926 la guerre du Rif menée par Abdelkrim El Khattabi contre l’Espagne et la France connaît un retentissement planétaire.

Voici quelques témoins de la présence française et espagnoles dans la boulangerie.

Médaille de la Société de Secours Mutuels des ouvriers boulangers d’Oran, 1881

À gauche, boulangerie F. Hubert.

Au fond, Boulangerie Patisserie Comestibles

À droite, boulangerie A.Lopez

À droite, boulangerie C. Rozès

Facture de la boulangerie Georget à Rabat.

Le Maroc accède officiellement à l’indépendance en 1956.

Laurent Bourcier, Picard la Fidélité, C.P.R.F.A.D.

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