SOCIÉTÉ DES COMPAGNONS BOULANGERS, PÂTISSIERS RESTÉS FIDÈLES AU DEVOIR

Congrès de Dijon dans la presse

Les compagnons boulangers ont replanté leur bannière

 L’espace Loisirs a accueilli des compagnons de toutes les villes de France pour la réouverture de la 18 e cayenne de Dijon des boulangers et pâtissiers.

Les compagnons boulangers pâtissiers restés fidèles au Devoir (CBRFAD) ont assuré la réouverture de la 18 e cayenne du tour de France, la cayenne de Dijon, au cours d’une cérémonie officielle afin de « redonner la puissance à la ville ».
En 1762, « il est interdit aux compagnons boulangers de Dijon de s’assembler, de se donner les titres de capitaine, lieutenant, mère et d’exiger aucune redevance des compagnons nouveaux… ». Un siècle plus tard, le 1 er novembre 1853, la ville de Dijon deviendra 18 e cayenne du Tour de France. Elle ne durera que vingt-six ans (1853 à 1879), période durant laquelle quarante-cinq boulangers seront reçus compagnons du Devoir. Le 30 juillet 1911, elle est rouverte. Mais la Première Guerre mondiale lui portera un coup fatal. C’est donc un siècle plus tard que les compagnons boulangers et pâtissiers restés fidèles au devoir, en leur ­congrès national du 22 avril, ont planté à nouveau la bannière des Devoirants sur la cité bourguignonne et donc rouvrent la 18 e cayenne de France.
Un esprit de fraternité
C’est à l’espace Loisirs de Ruffey-lès-Echirey que la cérémonie a pris place. Pour l’événement, des compagnons sont venus de toutes les villes de France et aussi de Russie, Suède, Espagne, Andorre, Suisse. Alain Boucherès Agenais la Tolérance, compagnon boulanger resté fidèle au Devoir, était le maître de cérémonie.
Cette confrérie crée un esprit de fraternité, car tous ensemble ils sont plus forts pour former les jeunes boulangers pâtissiers et pour les entourer au cours de leur apprentissage pendant leur Tour de France qui peut durer quatre à six ans. Trois jeunes sont actuellement en formation à Dijon jusqu’au mois de septembre. Les compagnons leur ont procuré entreprise et logement en plus des conseils indispensables. Ils bénéficient de cours pratiques et théoriques et peuvent passer les diplômes indispensables notamment à la chambre des métiers.
Les compagnons et leur syndicat sont présents notamment chaque année à la Foire gastronomique de Dijon. Ils se réunissent une fois par mois (et ponctuellement) pour échanger leurs expériences et partager les difficultés rencontrées au cours de leur métier.
Article du Bien Public à lire ici

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